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Serena Moonlight (19)
Sana, ma soeur,
Je suis désolée, mais je me dois de te le dire... Sana: je suis morte.
Je t'écris d'un autre monde, est je t'en demande pardon.Le sort a maudit mes enfants en leur faisant subir ma mort juste quand ils se remettaient de celle de Nina. Ce fut pourtant dur, nous traînions comme des âmes en peine dans la maison, quand Sarah tenta de nous motiver en nous faisant danser.
Mais le pire fut quand je du me rendre à la résidence Caliente. La sœur de Nina: Dina, m'ouvrit et sut que quelque chose ne tournait pas rond.
Je lui tendit l'urne. "C'est-c'est... m-ma sœur?" me demanda t'elle en tremblant. Je fit de mon mieux pour la réconforter mais je du vite me rendre au boulot.
Le boulot fut insupportable tant mon cœur était lourd.Et lorsque je revint chez moi, je sentit l'énergie me quitter d'un coup et je m'affaissai sur le sol.
A travers mes yeux à demi fermés, je vit la Mort venir me chercher, je l'accueilli comme une vieille amie avec comme seul regret celui de mourir sous les yeux de mes enfants.
Mais Selma supplia tant et si bien que ce ne fut pas encore ma fin.
Je savais que ma mort n'étais repoussée que de quelques jours, et fit de mon mieux pour en profiter pour dire au revoir. A commencer par une série de câlins.
Et par le choix que j'aurai du faire il y a un bout de temps, le choix de l'héritier. J'ai observé avec attention mes enfants pour déceler en lequel se trouvait la Marque des Moonlight. Et c'est en Sarah que je l'ai trouvée. A demie cachée par la tristesse, une étincelle brillait dans ses yeux. Elle sera mon héritière, et elle aura la chance d'être soutenue par Samuel qui sera toujours à son côté.
J'ai su que ce serait elle quand elle discutait avec Sam et Sean. Elle est sensible, intelligente et bienveillante.
Mais je n'ai été sûre que quand je lui ai dit. Malgré sa réticence, elle comprenait, car elle avait deviné depuis un moment déjà que nous ne sommes pas une famille normale.
Sinon, mes quelques jours de sursis me permirent de voir un dernier miracle de la vie. En sentant le bébé arriver, Selma m'appela ainsi que son Paul pour nous dire qu'elle avait décidé d'enfanter à la maison, toute seule, sans aide.
Je n'ai pas compris, et je me suis inquietée. Heureusement, tout se passa sans anicroches.
Et j'eu mon premier petit-fils, Daniel, que je m'empressai de serrer dans mes bras, vite suivie par toute la famille.
Mais le lendemain, tandis que je regardai Diana et Emma jouer sur l’échelle du jardin, je me mit à tousser.
Je décidai d'aller chez Sean pour lui dire au revoir. Mais à peine arrivai-je chez eux que je me suis effondrée une nouvelle fois.
Cette fois, c'était pour du vrai. Sana... Je suis morte.
Mes adorables enfants m'ont organisé de belles funérailles qui durèrent jusqu'à la nuit, où il se couchèrent côtes à côtes pour observer les étoiles dans un silence d'adieu.Ils étaient tristes. C'est évident. Comme toi probablement, mais ne le sois pas. Car, en remontant le chemin familier de la maison, j'aperçu la silhouette qui m'avait tant manquée.
Je pris l'amour de ma vie dans mes bras comme je voulais le faire depuis des années, sentant son corps contre le mien. Rien n'aurait pu me rendre plus heureuse.
Je l'embrassai ensuite de toute mon âme.
Alors que l'aube commençait à pointer le bout de son nez, Stéphane me prit la main et me demanda de le suivre dans un endroit magnifique qu'il avait découvert.
C'est un endroit extraordinaire, auquel la lumière confère une ambiance irréelle, magique. J'aurais aimé que tu le voie. Devant mon ébahissement, Stéphane commença son discours "Serena, je t'aime et demande une nouvelle fois pardon.
J'ai fini par être un mauvais mari, une mauvaise personne, effrayée par la mort et la vieillesse. La mort nous a séparé avant même de me prendre. Mais je n'ai plus peur. Et c'est pourquoi je te demande... dit-il en s'agenouillant, Veux tu me faire l'honneur de redevenir ma femme? De faire de moi l'homme le plus heureux et le plus chanceux de ce monde. Veux tu être avec moi, mais pas jusqu'à ce que la mort nous sépare, cette fois. Cette fois, veux tu être avec moi jusqu'à la fin de cette éternité éternelle?"
Le "bonheur" n'est pas un mot assez fort pour décrire ce que j'ai ressenti, ce que je ressens. Sana je ne suis pas triste d'être morte, je ne suis pas triste d'avoir vécu, je ne suis pas triste d'avoir fait les choix que j'ai fait. Sana, je suis la femme la plus heureuse du monde.
Ta sœur qui t'aimera toujours.
Fin de la première génération du côté de Serena.
Un grand merci à tout ce qui ont prit le temps de lire cette histoire, je vous aime les gars.
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