Je ne sais pas qui lira cette lettre, mais vous avez le droit de savoir. Je sais que vous êtes de la famille de Serena, que c'était votre Mère, moi c'était ma tante, la fille de Sana, je suis Siméa. Je suis tombée sur un coffre dans les affaires de ma mère, il était remplis de lettres,venant de ta mère, toi, qui lis cette lettre. Je les aie toutes lues. c'était peut-être trop indiscret de ma part, mais au fur et a mesure de cette lettre,j'ai suivis votre vie, et ça ma émue. 

   Même morte, elle a reçu une lettre. C'est pour ceci que j'écris, ma mère aussi est morte... Désolé, vous ne savais peut-être rien de ma mère, ça ne vous intéresse peut-être pas, mais on ne sait jamais,ma mère la sœur de votre mère, ne ma jamais rien dis a moi, mais temps pis, si ça vous intéresse vous n'avez qu'a m'écouter,ou trouver les lettres de ma mère.Peut-être est-ce trop douloureux pour vous que je parle de votre mère,dans ce cas je suis désolée. Que tu sois Samuel, Sarah, Selma, Sean ou Scott, Je t'aime bien. J'ai un peu suivis ta vie et je te trouve cool ! Je vais t'expliquer,comment ça s'est passé.Si ça t’intéresse pas,ta qu'a pas lire.

 

Ma mère est morte seule,à la maison comme elle l'aurais voulu.Quand mon père est rentré,il la trouvée,il s'est empressé de l'enterrer avant que nous rentrions tous de l'école.

Il y a pleuré toute la journée,En même temps ce fut sa femme depuis longtemps ,je comprends sa peine.

 

Je suis rentrée la première,car le lycée n'est pas loin et que j'avais finis plus tôt,j'ai donc pu rentrer a pied.mais ça clairement,on s'en fout.Bref, je parle trop. Quand je suis rentrée j'ai trouvé mon père abattu sur le sofa,le regard vide.Je suis venue le voir,et il ma tout expliqué.j'ai couru vers l'arrière de la maison ou ma mère était enterrée.

 

J'ai pleuré,durant des heures,Mais tu dois me comprendre,je l'aimais,ma mère.Et cette journée qui était censée être une journée de joie, ou l'on devait fêter le passage a l'âge adulte de Stéphane et son copain,ou on devais les aider a aire leurs valises pour leur nouvelle maison, allait se transformer en véritable cauchemar.Peu à peu, les autres m'on rejoint,et on a tous pleuré pendant un temps qui m'a semblé interminable.

 

Puis, Stéphane et "l'amour de sa vie " sont partis.Mais pas dans le bonheur comme nous l'avions imaginé.Ils sont partis,tristes et démoralisés.Mon père lui, passe ses journées assis a fixer un mur,ce qui me laisse moi,tout gérer,les jumeaux,mes études moi mon père et la maison.

 

Heureusement que les jumeaux aident beaucoup,ils sortent les poubelles,font la vaisselle et autres sans même que je leur demande.Ils sont formidables.

 

Sans eux je serai perdue.Vraiment.ils sont un peu comme la seule famille qu'il me reste.

J’espère vraiment que tu me répondras,Je pense moi, que l'on peut s'aider l'un l'autre dans cette souffrance, moi j'ai toujours mon père, me diras tu, c'est vrai je l'avoue, mais...il est comme une statue dans un canapé, mais une statue dont il faut s'occuper.

Hâte de savoir qui tu est vraiment.Qui que tu sois, je t'aime. Tu est de ma famille, tu est mon cousin ou ma cousine, et j'aimerai savoir plus de choses sur toi.A plus.

 

 

 

 

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     Bonjour Siméa,
  Ma mère nous a un peu parlé de toi et de ta famille. Je suis sincèrement navrée d'apprendre la mort de ta mère, et j'espère que la blessure qui s'est installée se refermera.

  Moi, c'est Sarah, la co-benjamine avec Samuel. 
Comme tu as exprimé le désir d'en apprendre plus sur nous et qu'en tant que membre de la famille je te fais confiance, je te raconter tout ce qui me passe par la tête.

 

   Après la mort de ma mère, j'ai passé nombre de journées dans mon lit à ressasser ce terrible souvenir sans jamais dormir pour de vrai.
  Je ne te conseille pas d'en faire de même. Je me suis éloignée de ma famille avec laquelle j'avais été si proche.

   Le jour où j'ai finalement réussi à me tirer de ce mauvais pas, je me suis faite tatouer et j'ai jeté mes vieux habits. J'ai posé mes yeux sur mes vieilles photos en hésitant à le jeter elles aussi.

    Mais finalement je suis descendue reprendre contact avec ceux que j'aime. Mais j'ai trouvé ma grande sœur Selma sur le pied de départ avec son compagnon sa fille Diana et son nouveau né Daniel.
  Elle partait vivre une vie parfaite comme Sean avant elle. Mon coeur me cria de retourner me cacher, mais je tint bon et leur souhaita bon vent avec le sourire.

Samuel, moi et notre frère Scott nous retrouvâmes sur le perron, abandonnés de tous.

    J'avoue que j'ai récemment perdu ma capacité à voir la vie en rose. Je me disais qu'il fallait que je trouve un truc pour m'occuper quand Scott nous demanda à Samuel et à moi de nous asseoir.
  "Je vais avoir besoin de quelqu'un pour un boulot dans quelques temps. Est-ce que vous pourriez le faire sans poser de question?"

    Je me suis dit que c'était parfait. Un truc à faire sans avoir à y réfléchir. Je ne savais pas ce que c'était. Et je ne savais pas que j'attendrais plusieurs mois.
    Pendant ces mois on avait eu le temps de reconstruire complètement la maison qui était devenue si vide.

Quelques fois, Scott m'a entraînée à me battre "Juste au cas où". Ça ne m'a pas tout à fait rassurée.

    Enfin, le jour J est arrivé. "Samuel, j'ai besoin que tu devienne ami avec cette femme aux cheveux roses: Lisa Morrin. Et toi Sarah, avec lui. Il sera au bar ce soir. Il s'appelle Nathan Leroy"
  Scott voulait que je devienne amie avec quelqu'un  sans poser de questions? Je sentais que j'avais été emportée dans un truc pas net.

    Je fis quelques recherches sur mon portable sur cet homme pendant que le taxi m'emmenait au bar, je suis assez douée pour les recherches. Ce que je découvrais était des plus étranges.
   Comme prévu, il était là quand j'arrivais. Il était assis au bar.

   Dès que l'homme assis entre nous se leva, je l'abordai.

     Nous discutâmes quelques temps avant d'aller danser. Il semblait être un homme assez banal, assez sympa, mais gamin.

   On s'apprêtai à partir quand je lui proposait subtilement de se revoir un de ces jours. Il sembla un peu trop ému.

Il m'adressa un sourire un peu trop grand et me demanda de le suivre dehors.

   Je le dépassait quand il me murmura: "Tu passera le bonjour à ton fouineur de frère, Scott."

     Je revins en arrière. Comment me connaissait-il? Dans quoi m'étais-je embourbée? C'était tellement plus excitant que ce que j'espérais. Je fis comme si je ne savais pas qu'il connaissais mon frère (ce qui était plus au moins le cas).

    Il affichait un sourire condescendant. Je décidai de lui montrer que j'en savais plus sur lui que ce su'il aurait cru. "Regarde un peu cet article que j'ai trouvé."

    Il masqua sa surprise,  mais je la vis. "Comment a t'elle trouvé un article du petit journal local de Simsville qui date autant?" se lisait clairement derrière son faux sourire alors qu'il me disait: "Bravo. Tu te débrouilles mieux que ton empoté de frère. Je suppose que ce n'est pas lui qui a trouvé ça?". 

     On s'assit et il raconta qu'il avait caché cet article pour trouver de réels talents à ajouter à la compagnie d'agents secrets pour laquelle il travaillait avec Scott. Il dit qu'il me recommanderait à son patron. J'acceptais avec bonheur. Des agents secrets!!!

    Tandis qu'il s'en allais dans la nuit, je le suivais des yeux. Il n'avait pas menti sur le fait qu'il était un agent secret. Mais il avait menti sur cet article. Je ne sais pas comment je le sais, mais je le sais. Je décidai de le garder à l’œil.

     Lorsque le soleil se leva à nouveau, Scott nous demanda à Samuel et moi ce que nous avions découvert d'intéressant. Samuel n'avait rien trouvé à part que cette Lisa n'était pas super sympa. 
    Scott fut légèrement surpris que je lui annonce que Nathan m'avait proposé de venir travailler avec eux.

    Il s’énerva aussi en disant que j'avais bousillé ses chances d'avoir une promotion en brûlant sa couverture. Il fut interrompu par le gong. 
    Lisa était venue sonner à la porte. 
   "Bonjour, Nathan mon petit ami,  et moi avons décidé d'emménager dans cette jolie maison en face. Je venais dire bonjour aux voisins, mais je n'avais AUCUUUUNE idée que c'était toi Samuel, et toi Scott qui vivaient ici. Ah BOOOON, vous vous connaissez, quelle drôle de coïncidence, non?"

 

Et sur cette nouvelle excitante, je te laisse Cousine, j'ai hâte de recevoir de tes nouvelles!

 

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Merci.Merci pour avoir pris le temps de me parler de toi, de ta vie. J'avoue que ce n'est pas le début de lettre le plus joyeux que j'ai jamais lu. En fait si. C'est la seule lettre que j'ai jamais lu. Bon,  je ne compte pas les lettres d'impôts et tout ça, Ah et les lettres de ta mère envers la mienne aussi, mais elles ne m'étaient pas adressés. Bref, même si au début cette lettre n'était pas extrêmement joyeuse , elle m'a réchauffée le cœur. C'est un peu morbide, de dire que ta souffrance me réchauffe le cœur mais je pense que tu as compris ce que je voulais dire.

 

Bon , de mon côté, il n'y a qu'une journée ou il s'est passé quelque chose d'intéressant. Donc il n'y a que de cette journée que je vais te parler, sauf si tu veux que je te parles de ce que j'ai mangé au petit-déjeuné. C'est à toi de voir .

 

Bon alors cette journée. Eh bien c'était mon anniversaire ! je suis allé fêtée ça toute seule, enfin sans ma famille en boite de nuit.

 

J'ai ensuite défié un gars que je ne connaissait pas à la danse, ça c'était très drôle ! Mais je trouve que je me suis plutôt bien défendue ! OK il a gagné, mais aussi il faisait partie du groupe des Pros de la platine aussi, comment je pouvais gagner hein ?

 

Mais, au moins, je me suis faite un ami. Il s'appelle Joaquin Le Chien. C'est bizarre nan ? J'ai d'ailleurs remarqué que c'était mon seul ami. Mais il est cool alors... enfin bref , on a passé le reste de la soirée ensembles, et il ma montré des pas de danses trop cools !

 

Il a même fêté mon anniversaire avec moi, il m'a vue devenir une femme adulte. Lui était déjà un adulte quand je l'ai rencontré, mais ça ne change rien, Joaquin, je l'aime bien. Breffffffff Le barista à fait un gâteau pour mon anniversaire. Je devrais sortir plus souvent, les gens de l’extérieur sont vraiment cool ! Alors, j'ai soufflé mes bougies devant Jojo (ouais je l'appelles Jojo c'est déjà mieux que "Le chien" ! )  Qui ma applaudie comme si c'était un exploit de prendre une bouffée d'air et de souffler ! Comme tout adulte qui se respecte, j'ai changé de style, et j'ai pensé a un truc important, aujourd'hui, c'était aussi l'anniversaire des jumeaux !! J'ai donc du rentrer, mais Jojo ma raccompagnée, on a marché en parlant un peu en pleine nuit.  

 

La vue était MA-GN-IF-IQUE ! 

 

Mais je m'égare encore. Je suis rentrée, mais trop tard, j'avais rater le "soufflage de bougies". Mes deux gros bébés sont devenus des ados ! Mon frère et ma sœur sont des grands ! Ils sont toujours beau, mais je peut plus les appeler mes chouws...

 

 

Mais, comme je l'ai dit, ce n'est qu'une journée et il ne peut arriver beaucoup en une journée, alors je n'ai rien d'autres a te raconter.

Hâte d'avoir de tes nouvelles a nouveau !

P-S : j'ai oublié de parler de la fin de ta lettre !! EH ben dis donc ! t'en a de la chance ! Agent secret !! Mais...  Fait attention a toi ! Je n'ai pas confiance en ce type...Bonne chance, tout de même !

 

 

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    Cousine, 
Je vous souhaite à toi et tes frangins un joyeux anniversaire en retard.
   Et bien que je sois touchée par ta sollicitude quand tu me dis de faire attention, il se trouve que j'en ai par dessus la tête de toute cette "sollicitude".

   Le premier à interrompre ma partie pour essayer de me convaincre d'abandonner l'idée d'être agent secret était Scott.

    Arriva Sam, mon propre jumeau, qui m'apprit s'être entraîné à cogner, pour me protéger.

   Vint ensuite Nathan, qui me prévint que je ne trouverai rien d'intéressant sur lui et ferait mieux de ne pas essayer, si je ne voulais pas être empêtrée dans un sable mouvant dont je ne saurai me sortir.

   Je lui répondit que s'il ne voulait pas que je cherche, il n'avait qu'à me dire.

   Épuisée par cette partie d'échecs particulièrement agaçante, je commençai à rentrer mais me fit arrêter par les enfants de Selma, Diana et Daniel, qui disaient s’inquiéter pour moi.

   C'est le lendemain que je reçu la visite la plus incongrue de toutes: celle de ma mère. Enfin, de son fantôme, qui était venu me rappeler que je n'était pas autorisée à mourir.

    Cependant, je partit au travail le sourire aux lèvres.

    Et pendant toute la semaine, je suis restée assise au bureau à organiser des dossiers, à me dire que ma famille pouvait se calmer étant donné que tout ce que je risquait était des courbatures.

    Mais ça ne les empêcha pas de m'organiser une "intervention".

    Tout en jouant.

   Aux chaises musicales. Mais dans quelle famille de tarés ai-je grandi?
"Le truc c'est qu'agent secret c'est vraiment dangereux et nous on veut te voir vivre encore longtemps, tu vois?"

   N'en pouvant plus, je suis sortie en trombe de la maison.

   Là, je croisai Lisa, sur qui je décidai de passer ma colère. Mais elle resta calme et m'apprit qu'elle avait aussi été dénigrée à cause de la soi-disant impuissance des femmes. Elle m'expliqua que si je voulais qu'on me respecte, il fallait que je résolve une grosse affaire.

   Je savais qu'est-ce qui me tenait à cœur de résoudre, et attendant qu'elle soit partie, je me dirigeais vers la maison qu'elle partage avec Nathan.

   "-Dit moi qui tu es.
-Tu crois vraiment que c'est si facile?

-Je le découvrirais de toute façon.
-Je te donnerai un indice: je n'ai pas simulé ma mort.

-Et pourtant tu n'es pas mort. Donc, tu n'es pas Nathan Leroy. Et Lisa, c'est Lisa?

-Je n'en sais rien, mais ça n'a pas d'importance.
-Alors qu'est-ce qui en a de l'importance?
-Ça je ne peut pas te le dire.
-Pourquoi pas? Je pourrais t'aider.

-Peut-être... C'est... Je pense que c'est Lisa qui a tué Nathan Leroy...
-Et tu tenais à lui. Donc... c'est probablement ton frère jumeau, à en juger par votre ressemblance. Et tu restes avec Lisa pour découvrir la vérité...
-Peut-être que... que tu peux m'aider..."

   Et il m'embrassa. C'est comme si quelque chose explosait en moi.

   Et nous ne pouvions plus nous arrêter, nous ne pouvions plus nous décoller.

    "Je te promet que je ferais tout pour t'aider" lui chuchotai-je.

   Je croyais que nous resterions ensemble dans cette affaire pour toujours. C'était une nuit incroyable, une nuit magique.

   Mais la magie n'existe pas. Je m'en rendit compte quand je le croisai le lendemain dans la rue. 

  "-Salut... Euh... ça va?
- Ça va très bien, et toi?
-Oui, j'ai beaucoup apprécié cette nuit.
-Cette nuit? me demanda-il en fronçant les sourcils
-Quoi, tu ne t'en rappelles pas? demandai-je sur le ton de la rigolade

-De?
-... Tu sais... Toi et moi ... 
-Non je ne vois pas de quoi tu veux dire.

-Et pour ton frère jumeau...
-Je ne sais pas comment tu a apprit ça, ma je te prévient à nouveau: tu ferais mieux d'arrêter de chercher ou de terribles choses vont t'arriver!"

   Et il partit d'un pas énervé. Je ne sais pas comment ça a pu se passer. Comment je me suis faite avoir. Comment il a pu oublier. Ou alors ai-je tout imaginé?

 

   Quoi qu'il en soit, je suis heureuse d'avoir pu me confier à toi bien que je ne te connaisse que très peu, et j'ai hâte d'avoir de tes nouvelles à toi.